Imave redistribue 100% des dons reçus

Imave redistribue 100% des dons reçus

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Imave redistribue 100 % des dons reçus .

Des résultats chiffrés :
Imave redistribue 100 % des dons reçus .
Depuis plus de 16 années nos  résultats chiffrés : Une efficacité totale pour un nombre supérieur à 400 enfants protégés dans nos Moadonit.
– Les dons collectés par l’association Imave et entièrement redistribués à ce jour aux enfants correspondent à plus de 500 000 € distribués directement aux Matnassim.
– plus de 100 000 repas distribués.
– Des milliers d’heures  de loisirs offerts.
– Le coût de protection pour une classe est d’environ 15 000 € pour l’association Imave et de 15 000 € pour les services sociaux et les Matnassim.
-Depuis six ans les services sociaux et les  les matnassim interviennent pour moitié dans l’investissement financier de chaque Moadonit..
Voici quelques histoires d’enfants :
 Quand Michal a été accueillie par l’association, sa maman était gravement malade. Quelques semaines seulement après son arrivée, sa maman décédait. Il lui restait pour toute famille son père et ses deux grands frères. Michal est une enfant douce et appliquée qui a été prise d’affection par tous les volontaires. Pendant plusieurs semaines elle est restée silencieuse et ne souriait jamais. Il était impossible de l’approcher ou de lui manifester la moindre C’est pourtant avec tendresse que les volontaires l’ont aidé par leur soutien bienveillant au quotidien. Michal semblait heureuse lorsque ses grands frères ou son père venaient la rechercher. Petit à petit, elle s’est mise à discuter avec d’autres enfants puis à se rapprocher de certains volontaires. Pendant plusieurs années elle a trouvé un endroit chaleureux qui l’attendait et elle a progressé dans tous les domaines que ce soit au niveau scolaire ou d’intégration avec les autres enfants. Michal au fil du temps a retrouvé son sourire et nous avons pu lui transmettre une éducation plus complète que celle reçue d’un environnement trop masculin pour une petite fille.
Lili était une enfant très difficile quand elle est arrivée à l’association. Elle était toujours en colère et agressive envers les autres personnes. Sa maman est toujours absente et assez instable, ainsi, c’est sa grand-mère qui a été notre interlocutrice pour l’aider.  En plein milieu de la guerre, dans un quartier sans Mamad (abris), Lili était seule dans sa maison et pouvait voir de sa fenêtre, les roquettes tombées , sans être réellement consciente du danger. Petit à petit, elle a commencé à comprendre qu’il existait des règles et des valeurs. Elle s’est rendue compte dans les conflits où elle était impliquée avec d’autre enfants, que selon les situations, nous la protégions, ou au contraire, nous exprimions notre déaccord, selon son rôle dans le conflit. Nous avons eu avec elle de nombreuses discussions, pour lui expliquer en quoi elle avait tord ou raison sur les positions qu’elle défendait. A ainsi émergé pour elle, la notion de justice. Nous avons pu constater que progressivement, son comportement changeait. Elle portait attention à ses camarades et défendait les plus faibles en situations difficiles. Son niveau scolaire était très en retard du fait qu’avant de nous rejoindre elle n’allait pas tous les jours à l’école, trainant seule dans la rue. Nous lui avons imposé nos règles : « un enfant qui ne va pas à l’école le matin, ne peut pas venir l’après-midi dans nos Moadonit ». Avec l’aide de sa grand-mère, Lili a été régulièrement à l’école et nous avons dès lors, pu établir un programme individuel pour l’aider à rattraper son retard. Cette enfant  particulièrement intelligente est rapidement devenue une bonne élève. Lili est restée 3 ans à l’association, puis les services sociaux ont pris la décision de la mettre en pension car elle était complètement seule à la maison. Le temps qu’elle a passé auprès de nous lui a permis de se structurer et l’a aidé à mieux affronter un monde si difficile pour une enfant privée de référent et livrée à elle-même.
David est un petit garçon très brillant qui est entré dans notre Moadonit. Il n’avait alors pas un seul ami, et vivait avec une maman seule et exigeante. Jalousé par les autres enfants, car il était très bon élève, il lui arrivait souvent d’être pris à parti par ses camarades. Très jeune enfant il avait déjà été maltraité par son père. Petit à petit, nous avons aidé David, du mieux que nous le pouvions. Il a été accepté dans une classe pour enfant surdoué. Nous sommes intervenus auprès de ses enseignants et directeur, afin de le préserver et de le soutenir. Parallèlement, nous avons donné à David l’occasion de se faire des amis à l’association et de comprendre l’importance que cela pouvait avoir dans sa vie.
Nous avons accueilli Shoam, un petit garçon adorable, tendre et affectueux avec tous ses camarades. Sa situation économique était catastrophique et il était difficile pour Shoam de manger un repas chaud tous les jours. Il s’est très bien intégré et issu d’une famille où l’affection ne manquait pas, il a transmis aux autres ce plaisir d’être toujours de bonne humeur et d’aider son prochain. Shoam a trouvé dans nos Moadonit un endroit chaleureux avec au moins un repas chaud par jour et un goûter. Un suivi scolaire lui a permis de gagner en confiance et de devenir très bon élève. Il s’est constitué à l’association, un groupe d’amis solides et a pu affronter la tête haute, la publication par la presse d’un article décrivant la situation particulièrement difficile de sa famille.
La liste est longue et nous sommes confrontés très souvent, à des situations difficiles dans lesquelles notre intervention peut nous sembler insuffisante. Un petit bonhomme trouve un repas chaud, une structure sérieuse et un lieu affectueux…Ce n’est pas rien dans sa vie d’enfant. Nous lui transmettons des règles importantes pour lui permettre de trouver des amis et de développer son potentiel scolaire. Plusieurs fois dans l’année, nous discutons avec les parents et l’assistant social de chaque enfant    dans son contexte familial. Nous tentons de trouver ensemble, les meilleures réponses aux difficultés rencontrées. Plusieurs propositions sont faites pour accompagner l’enfant et sa famille dans tous les domaines : scolaire, médical, psychologique. Nous venons en soutien pour intervenir directement auprès des enseignants et directeurs d’école, lorsque les parents ne savent pas comment faire ou ne maitrisent pas la langue hébraïque. Nous organisons par ces liens, un cadre cohérent, apportant des repères solides à l’enfant et sa famille, qui améliorent un peu plus chaque jour, la vie de l’enfant. Lorsque l’enfant nous quitte, il a acquis des bases solides pour poursuivre sa route.
Nous prenons dans notre action en compte le contexte familial propre à chaque enfant mais également culturel, en tenant compte de chaque communauté, qu’elle soit israélienne sur plusieurs générations, éthiopienne, française ou encore russe. Nous tentons ainsi d’apporter des réponses adaptées, pour permettre à chacun une réelle intégration dans la société israélienne.