Sara Pilosof

Sara Pilosof :
J’ai fait mon Alia le 27 janvier 2013 et dès le mois  d’octobre 2013 j’ai rejoint les volontaire des « Moadonit Imave ».
Je suis née à Istanbul (Turquie).
Dans ma génération la plupart des  femmes juives ne travaillaient pas.
Elles s’occupaient de leur foyer et avaient l’habitude d’aider dans des œuvres de bienfaisance. J’ai cependant réussi à travailler plusieurs années dans une société d’assurance. Lorsque mes enfants ont grandi j’ai rejoint une association « Barinyurt »dont l’objectif principal était l’hébergement des personnes sans logis et l’aide aux personnes et familles les plus nécessiteuses. Pendant dix ans j’ai travaillé dans cette association bénévolement chaque lundi. Lorsque j’ai fait mon Alia il m’a semblé logique de poursuivre dans ce sens. J’ai eu la chance de rencontrer immédiatement les bénévoles des Moadonit Imave  qui m’ont proposé de donner une demi- journée de mon temps à des enfants classés en situation de détresse par les services sociaux de la ville. Dans un premier temps j’ai hésité car la plupart des bénévoles étaient des francophones et donc parlaient français… C’est une langue que j’ai étudié mais je craignais de ne pas réussir à m’intégrer… En fait c’est tout le contraire qui s’est produit. Le français est la langue de ma jeunesse et c’est avec beaucoup de plaisir et de nostalgie que je la reparle. Avec les enfants nous parlons tous en hébreu. Ainsi mon hébreu progresse à grand pas au moment où j’effectue ma permanence. Le français également lorsque je suis avec mes amis français presque tous volontaires dans les « Moadonit Imave ».

Je suis très contente d’être un membre actif dans la société israélienne en participant auprès de ces jeunes enfants auxquels je me suis attachée.
Je remercie l’association Imave et son équipe de volontaires qui m’ont donné l’opportunité d’aider les enfants d’Israël…